Comment aider nos enfants à réussir ?

Mes notes de la conférence de M. Philippe Meirieu (pédagogue)

Attention c'est long, en cours j'ai souvent été choisi pour récupérer les cours manquer...

Présentation :

Le 14 mars j'ai eu l'immense plaisir de me rendre à cette conférence proposé par l'Université Populaire Vivarais Hermitage (UPVH).

Accroche et présentation de l'UPVH :

"Chacune et chacun veut que ses enfants « réussissent ». Mais qu’est-ce que « réussir » aujourd’hui ? Au-delà de la nécessaire réussite scolaire et de l’insertion professionnelle, comment concevoir l’accès à une véritable autonomie qui permette un épanouissement de la personne ?
Auteur du livre « Comment aider nos enfants à réussir à l’école, dans leur vie, pour le monde », Philippe MEIRIEU analyse les transformations sociales que nous vivons et leurs conséquences éducatives. Il montre comment les parents, les enseignants, mais aussi tout le tissu associatif, doivent s’allier, dans le respect de leurs rôles spécifiques, pour permettre à nos enfants d’accéder à la pensée libre, à la citoyenneté lucide, à une culture épanouissante et à une orientation professionnelle réellement choisie. Entre « l’enfant-roi » qui impose ses caprices et « l’enfant sage comme une image », à nous tous de former des « enfants responsables ». "

Une majorité des personnes présente été des professeurs, malheureusement c'était un mercredi après-midi, j'avais pris mes dispositions... pourquoi dommage, car les associations d'éduc pop. du coup fonctionne justement plus le mercredis après-midi pour l'accueil des enfants mais à la fois c'est déjà une belle initiative d’accueillir M. Meirieu dans le village de mon enfance.

Premier partie : conférence

Plan :

1. Trois acteurs pour la réussite
2. Définir la modernité
3. perspectives

Introduction :

Ambiguïté du terme Réussite :

1. Elle n'a pas toujours été à l'ordre du jour, pendant des siècles. ,Dans la société holistique, il ni a pas de place pour les projet individuel, on s'inscrit dans des projets collectifs.
2. Réussir notre vie, comme nous l'entendons, c'est une notion apparue il y a 50 à 80 ans. Celle-ci est liée à l'effondrement des idéologies de la religion institutionnelle. C'est pendant la seconde partie du 20° siècle, qu'apparait l'individualisme social, la revendication de choix légitiment de poursuivre des intérêt individuel. Apparait en parallèle, le souhait d'être considérer comme une exception pas comme un individu lambda. Une position "schizophrénique" on se sens mal à l'aise entre ses conviction et on comportement par exemple être pour la mixité sociale mais ailleurs si cela perturbe mon quotidien, l'enseignement professionnel c'est bien mais pour les autres... Le désir est porté sur la réussite, l'évolution individuelle et plus significativement pour une progression sociale. En parallèle, la promotion social diminue, la mobilité social stagne et les inégalité ce creuse à l'école. La société à du mal à régulé c'est inégalité.
3. Se dégager de la réussite professionnel et économique. Faire des choix de vie en fonction de ses valeurs, de ses envies, d'un idéal pour le bien commun. Un mode d'engagement qui permet le bien-être, l'harmonie avec les autres et la nature.

1. Trois acteurs indispensable pour la réussite :

A. Leurs différences :

Ils ont des taches complémentaires et des postures différentes, Parents, instituteurs et "tiers lieux.

a. Les parents :

Nous faisons partie des êtres vivant les plus faibles, nous naissons dépendant de nos parents à la différence d'autre animaux qui ont leurs comportements inscrit d'en leurs gènes. Le bébé est un humain prématuré, c'est une faiblesse mais aussi une chance.

Le langage se développe différemment selon l'environnement, ainsi que le développement moteur et mentale.

On constate en maternelle des différence de vocabulaire chez les enfants qui connaissent entre 600 et 6000 mots. Certains connaissent uniquement des mots dit à code restreint* ; qui désigne ou des ordres. D'autre on appris des mots abstraits, des codes élaborés*, des concepts / notion.

(*Basil Bernstein linguiste et sociologue)

L'acquisition de code élaboré permet aux enfants de mieux entré dans l'apprentissage de institution qu'est l'école.

Le comportement des parents doit être sécurisant, formateur, avec des règles régulières et des exceptions discutées. Prendre le temps de discuté, de débattre autours d'un événement pouvant aboutir à une exception.

b. L'école :

Elle sort l'enfant de la famille, du milieu affectif avec ses méthodes spécifiques. Elle permet la découverte d'autres méthodes, progressivement et de ce fait permet d'appréhendé l’altérité.

On apprend que la famille est infiniment précieuse mais que des richesse existe ailleurs.

L'apprentissage y est ordonné et systhématique. On apprend ensemble.

Expérience Google au Etat Unis : à 1 an Google offre une tablette pour 6 mois, seule exigence demander au parents, ne donner aucune restriction d'utilisation.... Après, pour 20 000€ Google propose un programme individualisé pour 5/6 ans, la duré du primaire. On s'écarte de la sociabilité.

En France, on ne se choisi pas, malgré tout il y a une difficulté à faire une réelle mixité sociale.

c. Les tiers lieux :

Des lieux choisis où on s’investit. On y forme et forge son engagement.

Plus enfant à d'activités extrascolaires VOLONTAIRES, plus il a de chance de réussite à l'école. C'est une corrélation pas une causalité.

Faire jouer les enfants entre eux et les uns contre les autres, forge leur liberté et leur esprit critique.

B. Chacun sa place, respecter la place de chacun :

Renoué le dialogue entre les trois est un défis nouveaux, suite à la fin des grands consensus moraux. Le manque de respect mutuelle peut être handicapant.

2. Définir la modernité

A. L'amour porté à nos enfants a changé son statu social

La société a changer le statut de l'enfant et sa relation entretenu avec lui. Selon Paul Yonnet, sociologue, la contraception à changer ce statut. L'enfant désiré doit faire la fierté des ses parents.

" la naissance désirée, une véritable révolution démographique qu’il faut comprendre pour approcher la nouvelle constitution psychique de l’individu, engendrant une transformation de l’individu et de nouveaux rapports parents-enfants. La question du désir est au cœur de sa réflexion. L’enfant du désir peut s’interroger : « Si je suis désiré, alors pourquoi me refuser ce que je désire ? » « La tragédie à laquelle l’individu contemporain est confronté est qu’il ne peut être lui-même s’il ne peut plus faire l’expérience qu’un autre désire qu’il soit lui-même ou s’il a des doutes sur ce désir. C’est ne pas pouvoir être soi dans le désir que les autres ont de lui qui épuise et rend mélancolique l’homme moderne » écrit Paul Yonnet (p. 280). L’individu se trouve au sein d’une société où il est là non pour faire plaisir mais pour qu’on lui fasse plaisir : il est alors en perpétuelle attente de reconnaissance, ce qui le fragilise et l’encourage à se considérer comme une victime. " lire là suite

La notion d'amour dans le lien de filiation apparait à partir du 16°siècle. Avant elle n'était pas obligatoire, puisqu'on ne se choisi pas, la nature nous imposant parents et enfants. L'enfant peu ainsi faire monter les enchère au sein de la famille, étant très intuitifs. L'amour lui donne une toute puissance. Il est plus difficile d'assurer sont rôle d'éducateur. Cela devient un phénomène sociétale.

B. L'apprentissage de la frustration vs la société de consommation

a. Le désir convertie en pulsion

Tout les enfants quand ils naissent doivent apprendre la frustration, C'est Fini le temps "béni" tous arrive par le cordon sans ou avec peu d'attente. Il faut apprendre à attendre. Parallèlement, une conspiration (le fait de respiré ensemble) chuchote aux travers des différents médias, "achète / consomme"...

35 % des enfants scolarisés, regardent la tv avant l'école. TV qui renvoie à une société PULSIONNELLE. On entretient la pulsion.

La pulsion ; on répond immédiatement à la pulsion et encéphalogramme redevient plat...

Le désir ; est lié à la temporalité, il n'est pas assouvit par la satisfaction mais accentué.

Trop se soumettre à ses pulsions diminue notre aptitude à s'accorder le temps de la réflexion et donc d'accéder à la raison.

La pulsion écrase la pensée.

b. éloge du temps

Face à une demande, nommé parfois caprice, ne pas toujours accepter ou dire non, prendre le temps dire un peut-être. Prendre le temps d'y réfléchir chacun de son côté et à sa mesure. En reparler plus tard, accompagner la réflexion de l'enfant, approfondir sa pensée.

Janusz Korczak, pédagogue et éducateur dans un orphelinat. Il a instauré une idée, un "contrat social", chacun avait le droit de taper quelqu'un d'autre à condition de prévenir 24h à l'avance. Il proposé aux enfants ne sachant pas écrire de le faire sous leur dicter. Dans cette lettre il fallait expliquer le pourquoi. Cela enlève la spontanéité et ainsi éliminait pratiquement toute vendetta incontrôlée. La boîte été relevé lu anonymement et discuter. Ainsi il prenait le temps de formaliser, de peser les mots. Cela permet de changer son comportements de pulsion agressive. Par une communication apaisante, nous développons la réflexivité.

3. Perspectives

A. Les ENJEUX :

• faire émerger de la penser sans être toujours dans la course.
• laisser le temps de la réflexion et de l'échange.
• donner la parole a ceux qui ne savent pas.
• aider à ne pas être dans le passage à l'acte, cela me fait penser à "poser sa lance" référence aux chevaliers des temps moderne

B. Comment ? exemples :

• faire des grands jeux, rentrer dans la symbolique, parler sans violence et parler sans énervement. Cela permet de faire descendre l'impulsion, la violence, le désir de toutes puissances et de destruction.
• Faire des apprentissages avec le rapport à l'objet. La perte de contact avec  le monde c'est la perte du concret, qui résiste pas parce qu'on ne l'aime pas ou on lui en veut et qui n’obéis pas à leurs caprices.

C. Il faut remettre à l'honneur le manuelle :

En Finlande, de la maternelle à l'université ils ont deux demi-journées de manipulation (ébénisterie, cuisine, tricot,...)

• l'apprentissage de la patience
• la résistance à ses impulsions
• arrêter d'opposé l'intelligence et le manuelle. Cela est absurde, il est prouver que la manipulations fait évoluer l’intelligence.
• rencontrer la résistance de l'objet pour être plus apte à le faire avec les autres sereinement quand on ne pense pas les même choses. Malgré qu'il puissent être difficile de comprendre que tout le monde ne partage pas le même projet. Une contrainte féconde qui permet de réfléchir.

Conclusion :

"L'humanité en lui et dans les autres est respectable."

Réussir à accéder à la pensé libéré

Osé penser par toi même malgré les pulsions, les injonctions de la publicité, la séduction de la pensé facile. Réfléchir à pourquoi on est séduit.

Second temps, les questions :

"que pensez-vous de l'instruction en famille ?"

L'école n'est pas obligatoire contrairement à l'instruction. Ce choix est pour 2/3 lié à une impossibilité (un handicap/ maladie /voyage), le dernier tiers est un choix familial. La difficulté principale sera la rencontre avec l'altérité. Ce qui amorce des risque de société d'ensemble, le refus de ce mélanger à des pensé différentes est un phénomène inquiétant et dois interroger sérieusement l'éducation Nationale.

Besoin d'avoir une socialisation primaire (familial et proche) et une socialisation secondaire.

"que pensez-vous du développement des service type Academia"

On externalise les problèmes alors que cela devrait être réglé par le service public.

Il y a besoin d'entraide, cela est déterminant. Le fait de s'expliquer est bénéfique.

L'entraide à été un débat sur le fait que ce n'étais pas possible en classe que ce serait trop souvent les m^me qui serait la figure de l'aidant et les mêmes qui serait aidé et cela ne serait donc pas bénéfique... J'ai un tout autre avis que j'ai pu mettre en place durant mon travail... un prochain billet.